On a du mal à imaginer un Filippo Preziosi à ce point étourdi, s'interroger ainsi sur la GP12, en Italie et au moment où Ducati traverse sa période la plus difficile depuis son engagement en Moto GP : « Si Stoner pouvait aussi l'essayer, je serais curieux de savoir s'il la trouverait plus facile à piloter. » Le seul avis éclairé de Valentino Rossi ne suffirait donc plus à montrer la voie aux troupes de Borgo Panigale ?
Il faudra donc peut être se convaincre que cette saison 2011 est celle d'une évolution du centre de gravité d'un Moto GP qui oscille du « Doctor » vers l'Australien. Carlo Pernat avait donné la tendance, et les débats actuels du paddock n'ont de cesse de se focaliser sur la comparaison entre les prestations des deux pilotes consommées avec une Desmosedici. Une conjoncture qui, plutôt que de faire sortir de ses gonds l'homme de Tavullia, le rend fataliste : « Le style de Casey stresse moins l'avant. Sa taille lui permettait d'opter pour plus de solutions dans la répartition des masses. Tenter de piloter comme lui serait une erreur mais mais à coup sûr soulagerait le travail de la partie avant » décrit-il sur GPOne.
Bien évidemment au courant de ces tergiversations, Casey Stoner boit du petit lait : « Mes relations avec Filippo sont demeurées excellentes. Je ne pense pas que Valentino s'attendait à trouver une moto aussi difficile » précise-t-il comme pour mieux sous-entendre qu'il avait été sérieusement sous-estimé. « Ils ont éssayé énormément de choses, mais les difficultés perdurent. Je connais les gens qui travaillent sur ce projet et l'énergie qu'ils déploient et j'espère qu'ils auront des résultats pour retrouver le moral. »
Pour le champion 2007, il n'y a pas de défaut de conception du côté de Borgo Panigale. A commencer par le choix du carbone : « Tout le monde semble avoir une mauvaise opinion sur ce cadre, mais il est pourtant bien mieux qu'un conventionnel. Nous l'avons fait évoluer et à la fin de la saison dernière, j'étais convaincu que cette moto avait le potentiel pour jouer la victoire à chaque course. De mon point de vue, elle ne peut pas être aussi mauvaise qu'elle l'est actuellement. »
« Lorsque j'étais chez Ducati, nous n'avions pas le budget nécessaire pour faire beaucoup d'évolutions. A présent je vois qu'ils ont quatre ou cinq motos différentes, essayant ceci, cela, produisant sans cesse de nouvelles pièces. Et ils ne sont toujours pas heureux des résultats. Je crois qu'ils ont surtout besoin de confiance. » Si ça ce n'est pas un enterrement de première classe d'un nonuple champion du monde...
Source Moto caradisiac.
Il faudra donc peut être se convaincre que cette saison 2011 est celle d'une évolution du centre de gravité d'un Moto GP qui oscille du « Doctor » vers l'Australien. Carlo Pernat avait donné la tendance, et les débats actuels du paddock n'ont de cesse de se focaliser sur la comparaison entre les prestations des deux pilotes consommées avec une Desmosedici. Une conjoncture qui, plutôt que de faire sortir de ses gonds l'homme de Tavullia, le rend fataliste : « Le style de Casey stresse moins l'avant. Sa taille lui permettait d'opter pour plus de solutions dans la répartition des masses. Tenter de piloter comme lui serait une erreur mais mais à coup sûr soulagerait le travail de la partie avant » décrit-il sur GPOne.
Bien évidemment au courant de ces tergiversations, Casey Stoner boit du petit lait : « Mes relations avec Filippo sont demeurées excellentes. Je ne pense pas que Valentino s'attendait à trouver une moto aussi difficile » précise-t-il comme pour mieux sous-entendre qu'il avait été sérieusement sous-estimé. « Ils ont éssayé énormément de choses, mais les difficultés perdurent. Je connais les gens qui travaillent sur ce projet et l'énergie qu'ils déploient et j'espère qu'ils auront des résultats pour retrouver le moral. »
Pour le champion 2007, il n'y a pas de défaut de conception du côté de Borgo Panigale. A commencer par le choix du carbone : « Tout le monde semble avoir une mauvaise opinion sur ce cadre, mais il est pourtant bien mieux qu'un conventionnel. Nous l'avons fait évoluer et à la fin de la saison dernière, j'étais convaincu que cette moto avait le potentiel pour jouer la victoire à chaque course. De mon point de vue, elle ne peut pas être aussi mauvaise qu'elle l'est actuellement. »
« Lorsque j'étais chez Ducati, nous n'avions pas le budget nécessaire pour faire beaucoup d'évolutions. A présent je vois qu'ils ont quatre ou cinq motos différentes, essayant ceci, cela, produisant sans cesse de nouvelles pièces. Et ils ne sont toujours pas heureux des résultats. Je crois qu'ils ont surtout besoin de confiance. » Si ça ce n'est pas un enterrement de première classe d'un nonuple champion du monde...
Source Moto caradisiac.
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